"… danser au sommet du volcan, une nuit étincelante d'amusement narcissique, 
pour fuir un monde de toutes parts ravagé par la crise".
(Gust De Meyer sur la sensation du milieu des années 70,
appelée disco, dans "Het Funky Town-Boek", éd. BRT, 1985)
Avant, c'était simple. 
Ou bien tu t'éclatais au "disco  feelgood" de merveilles
à tube unique, serré dans des sous-pulls collants
et arborant des coiffures incorrectes,
ou bien tu allais à des boums rock teintés de patchouli,
les chevilles coincées dans des jeans à même
la peau et coiffé plus incorrectement que jamais.
Quant à aller pique-niquer avec
le camp adverse, c'était tout à fait hors de question.
Entre-temps, nous voici embarqués dans un nouveau millénaire
et voilà que toutes les frontières s'effacent un peu plus.
Soulagement et frissons dans le dos des générations,
qu'elles soient dorées, argentées, paumées, ou nihilistes.
Car le disco est de nouveau autorisé, il est même plus vivant que jamais.
La bienvenue dans le monde merveilleux
Boogie WonderBand  
Le monde du glamour et du brillant, des voix infaillibles et
des pas de danse parfaits, genre "tu te souviens encore de celui-ci?!".
Le Boogie Wonderband te renverse d'un  seul  groove, 
te surprend pas sa précision et vise des entrailles longtemps oubliées du bas-ventre.
Jamais des reprises n'ont sonné avec une telle justesse et de façon si contemporaine.
Ferme les yeux et tu jures que c'est Earth, Wind & Fire qui pénètre ton conduit auditif.
Ouvre les yeux et tu te crois devant les impressionnants The Jackson Five.
Et tu sauras surtout comment les Abba, Chic, The Beegees et des dizaines d'autres 
incendiaires de parties assiégeront sans pardon ta condition physique et émotionnelle.
Et que plusieurs jours après, des morceaux comme
“Disco Inferno”, “I Will Survive”, ”Celebration”, “Relight My Fire”,
te feront encore taper du pied.
Le Boogie WonderBand, c'est une ambiance  trempée  de  sueur, 
un spectacle vestimentaire soigné dans les plus petits détails,
ce sont 4 musiciens pro et 3 vocalistes bien huilés.